Un mois de décembre bien cossu Je vous invite à consulter la page face book du blog régulièrement pour ne rien manquer de notre actu Voici rapidement et en vrac quelques propositions.
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Au VIVAT
Œuvre et Orgueil, ce sont un spectacle et une exposition créées par Renaud Cojo autour de l’œuvre de l’inclassable Edouard Levé (1965-2007). Mais, me direz-vous, qui est cet Edouard Levé ?
Œuvre /Orgueil sous-titré Une hypothèse de l’art de Renaud Cojo le ven 6 décembre se compose d’un diptyque associant à la fois une exposition de travaux, objets et témoignages, photos en lien avec le spectacle. Ce concept pluri disciplinaire nous permet d’entrer au cœur de la pièce. En forme d’écho aux propos dont l’œuvre d’Edouard Levé autre artiste anti conformiste est la dramaturgie, source d’inspiration (533 œuvres sans jamais avoir été créés).Sorte de musée rêvé, foire aux idées loufoques.
Au programme donc une suite d’évènements truculents qui nous mèneront d’un parcours insolite (de plus de 25.000km en 10 mois) allant de villages en villages aux noms communs des plus saugrenus (orgueil, angoisse, étalon, fourretout, mouais…) que Renaud Cojo s’amuse à détourner avec malice. Prétexte à une mise en scène les plus féroce sous la forme d’un roman photo où figurent également les homonymes des 6 Gérard Depardieu dénichés dans le bottin (l’un d’entre eux sera sur la scène) il y aura aussi un célèbre chanteur.
Ils sont4 sur le plateau dans un dispositif foutraque où musique rock (souvenez-vous de j’ai demandé à Christian de jouer l’introduction de Ziggy stardust) se mélangent à la danse et la vidéo dans un chaos prolixe et délirant.
Bref, vous n’avez rien à craindre de ce zapping entre jeux de langage et les images réelles dont les notions de double s’associent de manière conceptuelle sans que l’on garde son sérieux très longtemps. L’art se fait en route nous dit Renaud Cojo, je vous invite à prendre le chemin des réservations pour ce spectacle étonnant.
toujours au Vivat à partager et transmettre le sensible avec les seniors « …du printemps »de Thierry Thieû Niang
Faire danser Le Sacre du printemps par des personnes âgées, pourquoi pas ! Il y a quelque chose de définitif, d’inexorable, dans la musique d’Igor Stravinsky. Le printemps interprété par l’hiver boucle le cycle de la vie en rappelant sa fin sans issue. Quant à la mort de la jeune vierge élue qui conclut le livret de cette oeuvre créée en 1913, elle est aussi présente indirectement dans l’image d’une troupe aux cheveux blancs. Dont une moitié de la troupe sélectionnés dans notre région.http://www.lemonde.fr/culture/article/2012/09/12/le-sacre-des-seniors_1759115_3246.html
Ce jeudi 5 décembre, à 17h, à la Maison folie de Beaulieu, à Lomme, sera présentée l’étape de travail des Herscheuses
Le travail de cette jeune chorégraphe découverte à la Forge au printemps dernier mérite que l’on y retourne . L’histoire édifiante des Hercheuses; ces femmes travailleuses de force au fond de la mine est à l’origine de la conception du spectacle . Forme de performance qui convoque une réécriture du rôle des femmes dans le monde du travail. L’interprétation par les performeuses de la Cie RATIBUS risque bien d’être remarquable .
Six working girl descendent sous terre “dans” le travail des hercheuses. Elles plongent au fond de la mine comme on tombe à l’intérieur de soi, dans son histoire, dans son animalité, dans son vécu. En bas, les corps bruts se confrontent aux contraintes violentes d’un travail physique, interrogeant les frontières masculin / féminin. De cet engagement corporel nait une fascination proche de l’érotisme, bouleversant les fantasmes véhiculés par les représentations classiques de la femme au travail.
Installation chorégraphique à la suite d’une résidence vidéo danse à l’Univers jeudi 5 décembre 20h
Intérieurs
45 min |direction artistique : Scheherazade Zambrano direction technique : Enrico Missana Intérieurs, voyage intime et éphémère à travers des histoires personnelles racontées via des langages artistiques différents. Ces histoires s’entremêlent à partir de la singularité de l’endroit où le spectacle évolue, pour construire un spectacle in situ à travers le mouvement, l’image et la matière. C’est un dialogue entre l’image, le corps et l’espace où il se présente. Cette expérience est à la fois pensée pour et dans le lieu, en amont et pendant le déroulement de la représentation, et la rend exclusive à chaque performance.
Suivi d’une rencontre avec les artistes petite restauration, buvette bio et solidaire
LA FABRIQUE
SOLO POUR UNE MACHINE A COUDRE A PÉDALE, UNE DANSEUSE ET QUELQUES BOBINES DE FIL
…
(Compagnie la pluie qui tombe / Théâtre d’objet-danse)
Représentations à 18h, à 20h et à 22h (Attention jauge limitée à 20 personnes par représentation!)
Une femme seule à sa machine :
Couturière ?
Du ventre de la machine,
Elle sort son nécessaire à … fabriquer du corps… Ici apparaît le fil.
Le fil comme lien entre le mécanique et l’organique
Corps mécanique/ mécanique du corps.
On parle de l’animé et de l’inanimé, de comment l’un intervient sur l’autre,
Comment l’un prend possession de l’autre,
Comment le vivant fait son apparition au coeur de la machine… et comment il nous
déborde…
Interprétation : Nathalie Baldo
Création sonore: Falter Bramnk
Création lumière: Annie Leuridan
Objets: Johanne Huysman
Dans une forme plus théâtrale on retrouve la belle danseuse Mélodie Lasselin Mélodie Lasselin Portrait Une inédite « guerrière de la beauté » sous la houlette du jeune metteur en scène Simon Capelle c’est à Massenet. le 6 et 7 vous me raconterez.
Pour enfin en rire sans s’en offusquer.
Le CDC fête ses 30 ans et vous propose d’entrer dans la danse !
En 1983, sous l’impulsion de Catherine Dunoyer de Segonzac et d’Eliane Dheygere, naissait Danse à
Lille.
2013 marque donc les trente ans du CDC, dorénavant dénommé Le Gymnase.
Pour fêter ce bel anniversaire, ces trente années consacrées au développement chorégraphique, à
l’accompagnement des artistes, à la sensibilisation et à la transmission, il semblait évident de mettre
la danse à l’honneur. Et de laisser, une fois n’est pas coutume, le public prendre possession du
plateau.
Voilà pourquoi ce bal « moderne », concept inventé dans les années 90 par Michel Reilhac.
Cherchant comment amener un large public à la rencontre de la danse contemporaine, il met sur
pied cette formule unique, à mi-chemin entre un projet participatif et un bal classique.
Au cours du bal, trois danses d’environ trois minutes sont enseignées au public, dans une ambiance
très festive. Le bal alterne entre les séquences d’apprentissage et les séquences de danse libre. Ni
l’âge, ni l’aptitude à la danse ne constituent un critère pour participer, et les danses sont conçues
pour n’exclure personne, y compris ceux venus sans partenaire.
Chacune des danses est chorégraphiée par un artiste renommé ou un talent à découvrir. Pour
l’occasion, trois figures de la danse contemporaine, qui jalonnent l’histoire du CDC, ont accepté de
jouer le jeu : Mathilde Monnier, Thomas Lebrun et la jeune chorégraphe Tabea Martin.
Le Bal recherche ses ambassadeurs !
Un atelier gratuit de transmission est organisé le samedi 14 décembre de 14h à 17h, pour les
personnes souhaitant guider le public dans les danses à apprendre.
Renseignements et inscriptions : mediation@gymnase-cdc.com
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LE BAL DES 30 ANS
Samedi 14 décembre 2013 à partir de 20h
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Jeu. 12/12 Répétition publique 3art3
Après 3 semaines de résidence au Gymnase, la compagnie 3art3 vous propose de découvrir une étape de travail de leur dernière création « Untold », mêlant danse et musique live. Comment exprimer ses sentiments dans un monde fait de contraintes, de normes et de règles sociales ? — Jeu.12/12 à 19h | Le Gymnase, Roubaix. Gratuit sur réservation au 03 20 20 70 30.
7+13+20/12 Les Belles Sorties
Les Belles Sorties se poursuivent ! Il est encore temps de découvrir les spectacles « Pousse-toi » de la compagnie Vilcanota, et « Karma » de Christian et François Ben Aïm, lors de soirées proposées en collaboration par le Gymnase | CDC et le CCN de Roubaix.
– Sam. 7/12 à 20h30 à Comines, Ven. 13/12 à 20h à Chéreng, Ven. 20/12 à 20h à Santes. Réservations auprès des communes.
J’ai couru comme dans un rêve
Igor Mendjisky. Les Sans Cou
Martin apprend qu’il est atteint d’une tumeur au cerveau, qu’il va être papa, et qu’il ne lui reste que quelques jours à vivre. Brutalement, pour lui, pour sa famille, la vie devient une urgence. Les Sans Cou appartiennent à une génération gavée de stimuli médiatiques. À force de zapper, d’être informés de tout et de rien, ils ont souhaité avec ce spectacle revenir à l’essentiel. Qu’est-ce qui est important dans la vie ? Qu’est-ce qui doit être accompli avant de partir ? La question est universelle, elle résonne fortement en chacun de nous. Nous embarquons avec Martin et les siens, entre rires francs et larmes retenues. On jubile aussi de l’inventivité et de l’énergie des Sans Cou, de l’incursion du fantastique, des chansons, de la danse, des formes théâtrales qui se percutent avec bonheur. C’est en 2004 qu’ils se rencontrent et décident de créer leur compagnie, animés par l’envie commune de défendre un théâtre de notre temps, de raconter des histoires, de grandes histoires. « Nous voulons un théâtre en mouvement, un théâtre de l’inattendu, un théâtre en rupture, incontrôlable, un théâtre vivant ! ». Pour ce spectacle, Les Sans Cou ont obtenu le Prix théâtre ADAMI 2012.
Rencontre publique avec l’équipe artistique jeudi 12 décembre à l’issue de la représentation
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Amour et solitude | Parle nous de… cent passionnés dansants ! | Mouvementés avec Brahim Bouchelaghem | Soirées à l’Hybride | Personnes âgées et collégiens : leurs villes vécues et rêvées | Au Fresnoy : naissance de la danse contemporaine canadienne | |||||
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Amour et solitudeDeux pièces aux thèmes chers à Carolyn Carlson, pour ses dernières soirées roubaisiennes à la direction du CCN, fondamentaux dans sa conception pour une présence essentielle de l’être au monde. Un solo, Woman in a room, interprétée par l’étoile du Mariinsky et de l’American Ballet, Diana Vishneva, qui, en traversant la solitude et la contemplation, fait de sa vie une quête de vérité et de liberté intérieures. Et un duo, Call of the earth, inspiré du Prophète de Khalil Gibran, prônant amour et soin de son environnement, de l’autre comme de la mère nourricière, afin de porter ensemble l’humanité. Le moment aussi de rendre hommage à la générosité qui a animé les neuf années de la chorégraphe dans le Nord. |
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Vidéo de Woman in a room en cliquant iciSoirées Carolyn Carlson | jeu 12 et ven 13 décembre 2013| Le Colisée | 20h30 Renseignements et achats de places : +33 (0)3 20 24 66 66 et en cliquant ici |
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Parle nous de… cent passionnés dansants !Un titre qui sonne comme une invitation pour chacun à se livrer. Ils seront cent sur le plateau de la Condition Publique à apporter leur univers, leur histoire, leurs émotions : habitants, élèves de l’école du CCN, passionnés, de tous les âges et de tous les profils. Dirigés par Chinatsu Kosakatani, Céline Maufroid et Cristina Santucci, toutes chorégraphes et danseuses de la compagnie, ils répètent chaque semaine intensément leur spectacle depuis octobre. Une mixité qui est le résultat d’un travail intense mené sur le territoire par le CCN depuis de nombreuses années ! |
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Avec le soutien de la Mairie de RoubaixEn partenariat avec le Comité de quartier de L’Hommelet, les Centres sociaux de l’Alma, Flers, Moulin-Potennerie, Wasquehal associatif, Choeur de Femmes En coréalisation avec La Condition PubliqueParle nous de… | sam 14 à 17h30 et dim 15 décembre 2013 à 16h00 | La Condition Publique Réservations indispensables | +33 (0)3 20 24 66 66 ou contact@ccn-roubaix.com |
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Mouvementés avec Brahim Bouchelaghem
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Les Mouvementés offrent une plongée dans les processus de création des artistes grâce à une confrontation avec vous au cœur même des répétitions. L’occasion pour Brahim Bouchelaghem de commencer à dévoiler l’esprit de sa prochaine pièce, Sillons, présentée du 23 au 25 janvier 2014 à la Maison Folie Wazemmes. Pour cette nouvelle aventure, une thématique essentielle à la danse : l’espace. Dans un jeu d’échos avec les corps, il met en mouvement la scène de son geste. Là où se déploient les possibles et les connexions intimes des interprètes. Mouvementés | jeu 19 décembre | 19h30 | entrée libre | réservations obligatoires au +33 (0)3 20 24 66 66 ou contact@ccn-roubaix.comNB: le projet ayant subi des évolutions, certaines informations de la dernière newsletter s’avèrent inexactes à ce stade de la création. Ne tenir compte que de celle-ci. |
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J’espère n’avoir oublié personne Du 10 au 14 décembre, nous accueillons LES CORBEAUX, un spectacle de Josef Nadj et Akosh S. Mardi 10 décembre 20h / Rencontre débat avec Josef Nadj à l’issu du spectacle. AH si au Grand Bleu
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Bon le 10 décembre vous n’avez vraiment pas de raison de rester chez vous§
Et flutte je suis résolument déjà engagée sur cette date mardi 10 décembre et je ne suis pas une habituée de cette scène de Douai Hippodrome
mais vous, allez-y vous me raconterez.
Castor et Pollux
Cecilia Bengolea et François Chaignaud
Empruntant aux techniques du cirque, les chorégraphes Cecilia Bengolea et François Chaignaud signent une chorégraphie stellaire, à la bizarrerie revendiquée, où vous allez faire basculer votre fauteuil de spectateur et ouvrir les yeux ailleurs qu’à l’ordinaire. Allongés sur scène, les spectateurs découvrent au-dessus de leurs têtes une chorégraphie vertigineuse. Alliant virtuosité et sensualité, six corps réunis par le biais d’élingues et de poulies rejouent la légende de Castor et Pollux, les jumeaux mythiques nés de pères différents. La tragédie de Castor et Pollux, naît de lʼinégalité des deux frères devant la mort : fils de Léda et de Tyndare, roi de Sparte, Castor est simple mortel là où Pollux, également fils de Léda mais enfant de Zeus, jouit de lʼimmortalité. Castor trouvant la mort au combat, Pollux plaide sa cause auprès de son père. Le déséquilibre de leur condition est alors rétabli au prix dʼune séparation définitive : les jumeaux sont condamnés à séjourner alternativement, sans jamais se croiser, sur lʼOlympe et aux Enfers. Sur scène, tendus entre la puissance et l’extrême vulnérabilité, les deux corps suspendus dépendent de quatre manipulateurs qui manient les câbles comme les dieux grecs orchestrent le destin.